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Ne plus avoir les boules

Photo du rédacteur: Alexandra BlondelAlexandra Blondel

Voilà maintenant plus de 20 ans que je suis cliente de thérapeutes en kinésiologie. Chacun m'a apporté à son tour ce dont j'avais besoin. Tout a toujours été plus positif dans ma vie après avoir fait un travail sur un sujet en kinésiologie. Mais ça, je ne peux le dire que maintenant.

En effet, sur le moment, j'ai souvent eu des moments difficiles. Des éloignements de certaines personnes ou environnements, le temps que je guérisse certaines choses chez moi. Puis parfois des retrouvailles, une fois guérie, et ainsi ouverte à qui est l'autre, sans ressentir la douleur de ce qu'il montrait de douloureux chez moi.

Parfois, j'ai été assaillie par le doute. Par moment, je me disais que les choses étaient plus faciles quand j'avais les yeux fermés... ou que je regardais ailleurs. Que c'était épuisant de continuer à avancer. Était-ce la bonne voie? Pourquoi ce sentiment d'être si peu entourée de gens qui suivaient la même route? Suis-je réellement en train de changer ou est-ce une impression?

Maintenant, avec toutes ces années et surtout ma propre formation de kinésiologue (qui fait que le travail s'accélère sérieusement car je suis ma meilleure cliente), je réalise que simplement, par moment, la perspective a changé.

Ma professeur, Manuela Von Kaenel m'a expliqué un jour l'histoire des boules rouges et bleues. Je ne sais pas si je vais retransmettre exactement ses mots, mais du moins ce que j'en ai fait, selon mon expérience propre. Nous avons tous d'énormes boules rouges représentant nos blessures en nous (c'est une image bien sûre). Elles sont recouvertes de plus petites billes bleues représentant les micro traumatismes (ou émotions négatives) vécus chaque jour. Plus nous sommes âgés, plus il y a de billes bleues. Puis arrive la kinésiologie dans notre vie et nous déblayons les billes bleues. Ca semble facile et tout va mieux. Jusqu'au jour où apparaît à la surface une boule rouge qui pointe le bout de son nez. Avant la kinésiologie, nous l'aurions recouverte d'une nouvelle couche de billes bleues pour ne pas la voir. Mais maintenant nous ne pouvons plus, nous devons au contraire continuer à courageusement la mettre à jour. Alors cette boule rouge rempli notre champ de vision, prend toute la place dans notre vie, sur un moment donné. Puis arrive la séance qui la déblaye et la fait partir.... ce moment inexplicable où elle sort de notre corps, comme l'expulsion d'un bébé et .... purée, ça libère!!! C'est parti pour de bon! Quel bien ça fait! Et au bout, le bébé, c'est nous, avec notre nouvelle façon d'être. Quel bonheur! Un nouveau Nous.

Alors, oui la kinésiologie rend la vie plus facile puisque le changement vient de l'intérieur de nous, nous créons notre futur avec nos réels besoins et non plus en réaction à nos peurs ou stress. Mais oui, par moment, c'est un gros morceau à déblayer. Cela explique parfois l'impression que c'était moins pénible avant. Mais ce n'est qu'une impression, car mettre quelque chose à distance pour ne pas le voir coûte une énergie folle, et cette réserve d'énergie vitale n'est pas infinie. Quand on la vide trop, nous tombons malades, voir pire.

Donc j'adresse mes félicitations à tous ceux qui trouvons le courage de continuer à devenir la meilleure version de nous-mêmes à tout moment. La kinésiologie nous y aide. Mais NOUS faisons le travail, félicitons-nous en! Cela nous aide à éviter la maladie tout en devenant de meilleures personnes, donc tout le monde en bénéficie avec nous. Alors continuons sur ce beau chemin, même s'il n'est pas tout droit.


 
 
 

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