Ne pas se laisser toucher par les idées ou attitudes des autres, ne plus se laisser atteindre…
Vaut-il mieux se couper de ce qui est difficile à comprendre ou accepter ou vaut-il mieux ouvrir son cœur au fait que d’autres puissent penser autrement, en fonction de leur vécu ?
Il est facile de couper les ponts, fâchés, avec des personnes ne pensant pas comme nous en se disant qu’ils ne méritent pas que l’on perde de l’énergie à essayer de nous comprendre.
N’est-il pas horriblement compliqué d’essayer de partager un moment commun, sans animosité, avec quelqu’un ne partageant pas nos avis, tout en restant ouvert au fait que l’autre ne pense pas comme nous, sans forcément adhérer à ses idées, simplement en ne cherchant pas à le convaincre ?
Et pourtant je pense que c’est à cet instant et à ce prix que chacun pourra apprendre de l’autre, tirer de la relation un point de vue nouveau et lâcher prise sur le fait d’avoir raison. Laisser à l’autre ce qui lui appartient avec l’entière responsabilité de ses émotions. Tout en reconnaissant que le seul responsable de la colère, la frustration, la tristesse ou la déception que nous tirons d’une situation n’est autre que…. nous.
Aussi, que penser que la fameuse phrase : « Je n’attends plus rien des autres, ainsi je ne peux plus être déçu » ? Je pense qu’elle résume le 2 possibilités qui s’offrent à nous :
1. On vit seul, retranché comme un Hermite en pensant que les autres sont tous incapables de répondre à nos attentes. Ainsi nous ne tirons plus de leçon de la vie et continuons à nous enfoncer sur notre fausse route….
« L’enfer c’est les autres » Jean-Paul Sartre
2. On n’a plus besoin des autres car nous nous suffisons à nous-mêmes. Et réellement nous n’attendons plus rien des autres que ce qu’ils sont prêts à nous donner, et accueillons ceci dans l’amour. Ainsi nous nous auto-alimentons en reconnaissance, en gratitude, en soutien, en félicitations, en amour. Les autres sont alors déchargés de ce fardeau qu’est de répondre à toutes nos attentes.
Ceci nous mène à l’effet miroir de l’autre, qui nous montre ce que nous avons encore à améliorer. Ce que nous ne supportons pas chez l’autre et souvent ce que nous ne voulons ou pouvons pas voir chez nous. Ils nous renvoient à notre propre réalité. Finalement, ce que l’on reproche à l’autre n’est que le reflet de ce que nous avons à améliorer chez nous. L’autre n’est donc pas le problème, le problème, c’est … nous. Il ne nous reste-donc plus qu’à leur dire merci de nous aider à changer.
« L’autre, c’est moi » Gad Elmaleh
La bonne nouvelle dans tous ceci est que nous avons tous encore de bonnes raisons de vivre longtemps afin d’améliorer tout ce que les gens qui vont continuer à nous entourer auront à nous montrer. Et si nous souhaitons ne pas apprendre encore et encore la même leçon, comme dans une journée sans fin à la fête de la marmotte, la kinésiologie peut nous aider à passer les étapes qui mènent à la meilleure version de nous-mêmes en permanence.
L’effet miroir agissant également dans le positif, prenons pour exemple ceux à qui nous souhaitons ressembler plutôt que de les envier.
Bonne route à nous tous…
Alexandra Blondel
Alex’Périence de soi
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