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La kiné, c'est le pied!

Nous sommes dans un parc de trampolines, printemps 2021. Je suis avec 3 de mes enfants et une autre famille. L'un de mes fils se blesse à la cheville. J'utilise de suite les techniques d'urgence en kinésiologie, puis tout ce que j'ai sous la main et dans ma mémoire. Mon test m'aide à interroger le cerveau de mon fils et j'obtiens les réponses:


- as-tu un os cassé? non

- est-ce les ligaments qui sont blessés? oui

- c'est donc ce que mon cerveau qualifie d'entorce? oui

- as-tu besoin de glace ou de froid? non

- as-tu besoin de chaud? non

- puis-je t'aider en kiné? oui

- ai-je suffisamment d'outils en mémoire pour le faire? oui


La raison testée de son accident: il hésitait à jouer dans les trampolines réservés au grands avec ses amis ou à rejoindre son petit frère, seul avec moi dans le coin des moins de 5 ans. Il aurait voulu que son petit frère puisse faire une entorse au règlement pour que tous puissent jouer ensemble... A force de se sentir tiraillé entre les 2 et de faire des aller-retours, il s'est mis le pieds "entre deux" trampoline et a donc cesser de devoir choisir en se mettant lui-même de côté, en retrait, en se blessant. Je lui explique tout ça, il sent que ça résonne juste. Sa cheville enfle très légèrement. Après 20 minutes de soins, mon fils estime que sa douleur baisser de 10/10 à 3/10. Malgré tout, il pleur beaucoup et ça stresse les gens autour.


La personne qui est avec moi me donne l'ordre suivant : -Tu dois aller au urgences!


Oh que ces mots ressortent régulièrement de la part de mes proches depuis que je suis kinésiologue et que j'ai fait le choix d'aider mes enfants moi-même....enfin, quand on ose me parler.. Souvent j'ai simplement droit à des regards jugeants tellement évidents quand la situation devient "grave" à leur yeux et que seul un "expert" pourrait être utile. Ils ne comprennent pas que pour moi, j'y suis aux urgences! A ma façon, avec mes techniques!


Heureusement, avec l'expérience, je ne me laisse pas démonter par son intervention. En effet, j'ai déjà bien assez à faire pour "gérer" mon coeur de maman afin de pouvoir rester neutre, ce qui est la condition cine qua non pour que mon test musculaire soit fiable. En effet, si je me laisse envahir par le doute ou la peur, je perdrais mon efficacité, alors mon stoïcisme n'est pas de la froideur, mais du courage.


Nous finissons par rentrer 4 heures après l'accident, après avoir été mangé au restaurant comme prévu. Ce qui démontre déjà un semblant de confort retrouvé par mon fils dont la cheville n'est toujours pas très gonflée. Je lui demande si c'est ok pour lui que j'aille accompagner son frère à un rendez-vous prévu avant de lui faire sa séance de kiné. Il me répond oui. Mais je suppose qu'il n'a pas écouté son coeur, et que ça l'a "gonflé" que je parte, car mon mari le retrouve 15 minutes plus tard avec une énorme bosse sur le pied, apparue subitement plus de 4h après l'accident! Agissant alors avec ses outils, son papa l'emmène aux urgences. 5 heures plus tard, ils rentrent, mon fils plâtré, son père soulagé me dit: ce n'est pas cassé, c'est une grosse entorse!


Il est à retenir que l'information que sa cheville n'avait rien de cassé, émanent directement du cerveau de mon enfant, dont c'est le propre corps qui est concerné, n'a pas été suffisante pour beaucoup de personnes présentes ce jour là... Et pourtant, ce corps, il en est l'architecte. D'une cellule divisée en 2, en 4, en 8, en 16, etc... tout s'est construit tout seul, sans aucune intervention extérieure. Et chaque os, chaque muscle, chaque organe, chaque vaisseau a été mis au bon endroit. parfaitement réalisé. Alors pourquoi ne serait-il pas digne de confiance pour réparer ce qu'il a lui-même construit?


Si j'avais été médecin, on m'aurait dit: "heureusement que tu étais là!"... mais je ne suis à leurs yeux que kinésiologue....d'ailleurs les assurances maladies nous classent dans les médecines complémentaires... car pour beaucoup LA médecine est la seule à détenir la vraie vérité....


Et pourtant! Je n'ai pas traité que le pied de mon fil, j'ai travaillé avec tout son être, sa globalité! Alors oui, ce que je faisais ne se voyait pas, je n'utilisais pas de grandes machines pour radiographier, je n'ai pas sorti de plâtre ni de bandage. J'ai utilisé les ressources internes de mon fils pour s'auto-guérir en utilisant uniquement mes mains, mes connaissances et les instructions fournies directement par son cerveau pour nettoyer les émotions vécues qui lui avaient fait vivre cette expérience. Mais je comprends que ce soit difficile à admettre, car il n'y a pas de photo/radiographie pour prouver ce qui se passe à l'intérieur.


En étant soigné uniquement par la médecine, il aurait eu sa cheville immobilisée pendant des jours par un semi-plâtre, puis aurait subit x séances de rééducation pour re-mobiliser sa cheville. Au final, l'objectif aurait été de retrouver le même état de santé qu'avant l'accident (pas tout à fait, car en plus il aurait peut-être eu la peur de se refaire mal sur un trampoline).


Finalement nous avons enlevé le semi-plâtre 2 jours plus tard avec une amie physio et sa cheville s'est remise seule, avec l'aide de mes soins, sans jamais revoir les médecins. (j'en suis désolée pour les frais inutiles engendrés à la collectivité....) Et oh miracle, mon fils a compris que quand *ça le gonfle", il vaut mieux le dire!


En l'aidant en kiné, nous avons travaillé à le mettre dans un état MEILLEUR qu'avant l'accident. Oui, l'accident, à mes yeux n'était pas la cause première de ses problèmes. En fait, ce sont ses problèmes non résolus qui étaient la raison de son accident, pour qu'il comprenne où il en est. En nettoyant les émotions y-relatives, il a pu utiliser cette expérience créé par lui-même pour grandir et éviter d'avoir à la revivre pour comprendre ce qu'il avait à changer dans sa vie. Les besoins évoqués par son cerveau lors de sa séance étaient très parlants: "apprendre à créer des liens authentiques". Les ligaments ne sont-ils pas des liens justement?


Le corps nous parle, j'ai choisi de déployer mon énergie à l'écouter plutôt qu'à tenter de le contrôler. J'ai choisi la collaboration plutôt que la manipulation. Mais j'ai choisi de ne pas vouloir chercher à prouver, à démontrer par des preuves que ma méthode fonctionne. J'ai choisi de simplement bénéficier avec joie des bénéfices que cette technique me procure. Personne n'a jamais vu le vent et pourtant tout le monde en voit les effets et reconnait qu'il existe. J'ai choisi d'avoir la même foi en la kinésiologie.


Évidemment, ça n'a pas toujours été le cas, mais je travaille à respecter l'avis de tous, et laisser libre chacun d'avoir foi en ce qu'il souhaite. Moi, je choisi de me diriger vers l'indépendance et l'autonomie que me prodigue la kinésiologie. La liberté d'être capable de prendre soin de moi et de mes enfants, sans intervention extérieure. J'accepte de prendre la responsabilité de ma vie, soit des difficultés que je rencontre, mais également des énormes joies et des réussites que je vis. D'ailleurs, ces dernières pourraient-elles exister sans les difficultés rencontrées? Je me dis que plus vite j'accepte ces difficultés, moins elles ont à grossir ou être importantes et plus vite je passe à la magie venant après le dépassement de leur cause.


Certains diront que j'utilise mes enfants pour faire des expérimentations, moi je remercie mes enfants de m'aider à vivre des expériences qui nous font grandir dans le respect de nous-mêmes, à notre propre écoute, dans l'amour de Soi.


Certains pensent que c'est parce que nous vivons des situations compliquées que nous vivons des émotions de basse fréquences (peur, colère, honte...). Avec le temps je suis devenue certaine du contraire: c'est parce que je vis des émotions de basse fréquences que la vie m'amène des complications pour que je les dépasse et que j'élève ma fréquence vibratoire.


Bien à l'écoute de vos douleurs et de vos vibrations de basse fréquences pour travailler avec vous à les remonter......


Alexandra Blondel



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